Détail des Articles:
* Comparaison du calibre 12 et du calibre 16
* Fusil automatique pour la chasse : avantages et inconvénients
* EQUILIBRE FORET-GIBIER
§ 3 :Connaissez-vous le vocabulaire lié aux munitions ?
* La Battue affinitaire
*Piège photographique : mode d’emploi
* Les meilleurs carabines de chasse pour le sanglier en 2024 : guide pour chasseurs passionnés
* RECHARGEMENT
* Quel est l’équipement indispensable du chasseur ?
* CONNAISSEZ-VOUS LE STOP TIR ?
* Maintenir votre arme en bon état
* Choisir un fusil de chasse

Comparaison du calibre 12 et du calibre 16
Calibre 16 :Bien qu’un peu moins courant que les calibres 12 et 20, le calibre 16 est toujours utilisé par certains chasseurs. Offrant une puissance intermédiaire entre le 12 et le 20, il peut être préféré par ceux qui recherchent un compromis entre la puissance et le recul.
Le calibre 12 est le calibre le plus populaire. Polyvalent, ce calibre peut s’utiliser pour la chasse de tous types de petit gibier. Le calibre 12 permet de tirer des cartouches de 20mm de diamètre comportant en moyenne une charge de plomb de 32g.
Calibre 16
Pourquoi chasser au calibre 16 ?
Bien qu’un peu moins courant que les calibres 12 et 20, le calibre 16 est toujours utilisé par certains chasseurs. Offrant une puissance intermédiaire entre le 12 et le 20, il peut être préféré par ceux qui recherchent un compromis entre la puissance et le recul.
Le calibre 16 est-il autorisé pour la chasse au sanglier ?
La chasse collective au sanglier y est autorisée avec des cartouches de calibre 12, mais de la 21 grains, dont le diamètre est de 6,20 à 6,30 mm, sans billes d’acier ; les calibres 16 et 20 sont, eux, interdits.31 juil. 2022
Calibre 16, le bon choix !
Pourtant, c’est un excellent calibre. Aujourd’hui, il est à notre avis un parfait compromis entre le 12 – un peu trop lourd, encombrant, avec un fort recul – et le calibre 20, fin et élégant, mais qui manque parfois de puissance sur les gibiers éloignés ou difficiles.
Quelle est la différence entre le calibre 12 et 16 ?
L’âme standard était la suivante (on est dans les années 50, le suralésage n’existait pas !!!) : cal 12 = 18.50 mm ; cal 16 = 16.80 mm ; cal 20 = 15.60 mm.
Le poids varie de 2,800kg à 2,950kg en cal 12 et de 2,650kg à 2,800kg en cal 16 .
La charge de plomb d’une cartouche est de 32 g en cal 12 et de 28 gr en cal 16.

Le nombre de plomb égalant le nombre d’impact, si l’on considère qu’avec le même canon (choke et longueur) avec une portée légèrement inférieure ( 5 mètres) le calibre 16 offre une capacité de pénétration légèrement inférieure.
Pourquoi le calibre 16 ? Le calibre 16, bien qu’un peu moins répandu que le calibre 12, reste un choix prisé par de nombreux chasseurs grâce à son équilibre parfait entre puissance et maniabilité. Ce calibre offre une polyvalence exceptionnelle, convenant à la fois pour la chasse au petit gibier, au gros gibier et aux oiseaux migrateurs.
Quelle est la portée d’un calibre 16 ?
Efficacité jusqu’à 30 mètres environ selon la longueur du canon elle sera précise plus ou moins loin… Vente réglementée sur présentation d’une CNI valide et d’un permis de chasse ou licence de tir au choix.
§ 1 :Fusil automatique pour la chasse : avantages et inconvénients expliqués simplement
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Le choix d’un fusil est une décision importante qui peut considérablement influencer nos journées de chasse. Parmi les différentes options disponibles, le fusil semi-automatique suscite souvent des débats passionnés entre chasseurs. Certains ne jurent que par lui, d’autres préfèrent s’en tenir aux modèles plus traditionnels comme les superposés ou les juxtaposés. Mais qu’en est-il réellement ? Quels sont les vrais avantages et inconvénients des semi-automatiques pour la chasse ? Voici une analyse simple et objective pour vous aider à y voir plus clair.
Qu’est-ce qu’un fusil semi-automatique ?
Avant tout, clarifions ce qu’est exactement un fusil semi-automatique. Contrairement à ce que son nom pourrait laisser penser, il ne s’agit pas d’une arme entièrement automatique. Un fusil semi-automatique permet de tirer une seule cartouche à chaque pression sur la détente. Sa particularité ? Il utilise l’énergie du tir (gaz ou recul) pour éjecter automatiquement la douille vide et chambrer une nouvelle cartouche. Ainsi, le chasseur n’a pas besoin de manipuler manuellement le mécanisme entre chaque tir.
En France, les semi-automatiques utilisés pour la chasse sont limités à trois coups (un dans la chambre et deux dans le magasin), conformément à la réglementation en vigueur.
Les avantages du semi-automatique à la chasse
Un troisième coup disponible rapidement
L’atout majeur du semi-automatique est sa capacité à enchaîner trois tirs sans manipulation supplémentaire. En battue au sanglier par exemple, cette caractéristique peut s’avérer précieuse quand plusieurs animaux traversent rapidement la ligne. De même pour la chasse au gibier d’eau ou au petit gibier, où les opportunités sont souvent furtives.
Marc, chasseur dans les Landes, ne tarit pas d’éloges sur son semi-automatique : « En palombière, quand un vol passe, le troisième coup fait souvent la différence. Je n’imagine pas revenir à un superposé maintenant. »
Un recul mieux absorbé
Les mécanismes des fusils semi-automatiques, particulièrement ceux fonctionnant par emprunt de gaz, absorbent naturellement une partie du recul. Cette caractéristique rend le tir plus confortable, surtout lors des longues journées de chasse où l’épaule peut vite souffrir. Pour les chasseurs de petit gabarit ou ceux sensibles au recul, c’est un argument de poids. Les modèles comme le Benelli Comfort ou le Beretta A300 intègrent même des systèmes spécifiques de réduction du recul, rendant le tir encore plus agréable.
Une bonne polyvalence
La plupart des semi-automatiques modernes sont équipés de chokes interchangeables, permettant d’adapter la dispersion des plombs selon le type de chasse. Cette flexibilité en fait des armes polyvalentes, capables de passer de la battue au petit gibier ou à la chasse au gibier d’eau sans compromis majeur. De plus, certains modèles récents offrent la possibilité de changer de canon, pour passer du calibre 12 au calibre 20 sur la même carcasse, ou même d’utiliser un canon rayé pour la chasse au grand gibier.
Un prix souvent compétitif
Si les modèles haut de gamme peuvent atteindre des sommets, il existe d’excellents semi-automatiques à des prix très abordables. Des marques comme Franchi, Hatsan ou Ata proposent des modèles à partir de 500-600€, soit un budget comparable à celui d’un superposé d’entrée de gamme, mais avec les avantages supplémentaires du semi-automatique. Pour les chasseurs débutants ou ceux qui chassent occasionnellement, ces modèles offrent un excellent rapport qualité-prix, comme vous pouvez le voir dans notre guide des fusils à moins de 1000€.

Les inconvénients à considérer
Une fiabilité qui dépend de l’entretien
La principale critique adressée aux semi-automatiques concerne leur fiabilité. Avec plus de pièces mobiles qu’un superposé ou un juxtaposé, ils sont théoriquement plus susceptibles de connaître des dysfonctionnements. Cette réputation, héritée des anciens modèles, mérite toutefois d’être nuancée. Les semi-automatiques modernes de qualité sont extrêmement fiables, à condition d’être correctement entretenus. Un nettoyage régulier et minutieux est indispensable, particulièrement après des journées de chasse dans des conditions humides ou poussiéreuses. Si vous n’êtes pas prêt à consacrer un peu de temps à l’entretien de votre arme, le semi-automatique n’est peut-être pas le meilleur choix.
§ 3 :Connaissez-vous le vocabulaire lié aux munitions ?

La plupart des chasseurs et tireurs sportifs savent qu’une cartouche est composée d’une amorce, d’une charge de poudre, d’une bourre et d’une grenaille. Ainsi, le type de grenaille (notamment à plomb ou en acier), la taille du plomb et la charge de plomb ont une incidence sur le tir. Si ces données sont relativement bien assimilées par la plupart des utilisateurs, certains termes restent flous pour certains. Quelques notions peuvent même être totalement inconnues, c’est pourquoi nous avons décidé d’apporter des précisions sur des termes techniques pouvant être employés à mauvais escient.
#1 Notions liées aux munitions : le glossaire
Dans ce paragraphe, nous souhaitons apporter des précisions quant aux notions que l’on rencontre et que l’on peut lire lorsque l’on aborde le sujet des cartouches. Régularité, dispersion, portée, bourre… ces expressions ne vous sont pas inconnues mais vous n’êtes pas contre un petit rappel ? Alors les lignes qui suivent vont vous intéresser.
Régularité : se dit d’une cartouche qui, à chaque tir, reproduit les mêmes performances techniques et procure un ressenti identique,
Homogénéité : se dit de la gerbe de plombs ; une gerbe homogène est garantie « sans trous », c’est à dire avec des impacts équi-répartis,
Impact : C’est l’effet, cartouche assurant un pouvoir pénétrant et létal supérieur,
Vitesse : vitesse de la gerbe de plombs prise à 2,5m de la sortie des canons,
Distance : distance -minimale, -optimale -et maximale de tir ,
=effet «balle», =impact maximum, = « plomb perdu »
Portée : distance jusqu’à laquelle une cartouche est encore considérée comme létale à l’impact avec une gerbe de plombs optimale (notion de longue et courte portée)
Dispersion : se dit de l’ouverture de la gerbe de plombs ; cercle dans lequel s’inscrit la gerbe à une distance donnée,
Pénétration : capacité du ou des projectiles à traverser les couches de plumes de l’animal par exemple : souvent exprimée en nombre d’assiettes cartons perforées à 25 mètres, ou maintenant en indice de pénétration d’une masse gélatineuse, de référence en %, simulant la compacité d’un gibier
Confort : cette notion procure la sensation d’une cartouche moins brutale à l’épaule comparativement aux autres munitions d’une autre gamme,
Cartouche nickelée : munition composée de grenaille de plomb nickelée, c’est à dire de plomb recouvert d’une couche de nickel, ce qui améliore le groupement et augmente la dureté du plomb,
Cartouche cuivrée : munition recouverte cette fois-ci d’une couche de cuivre,
Charge : la charge est la masse, en gramme ,de grenaille (plomb, acier, …) contenue dans une cartouche
Bourre : la bourre est l’élément qui permet de propulser les plombs sous l’effet de pression produit lorsque la poudre s’enflamme.
Il existe différents types de bourre :
– à jupe : bourre constituée d’un godet englobant la charge de plombs et permettant de tirer à longue distance (30 m)
– grasse : bourre cylindrique, souvent en liège ou en feutre, permettant une ouverture de gerbe un peu plus importante et conseillée pour le tir à moyenne distance (20 m)
– dispersante : élément de l’ensemble de la bourre permettant de disperser la gerbe de plombs rapidement, assurant une forte ouverture de gerbe, et donc un tir à courte distance (15 m)
Haute Performance : se dit d’une cartouche sans plombs, ne pouvant être tirée que dans des fusils éprouvés bille d’acier (fleur de lys) et 1350 bars de pression
Standard ou Basse Pression : se dit d’une cartouche sans plombs, qui génère une pression inférieur à 740 bars, et qui peut être tirée dans les fusils qui ne sont éprouvés qu’à 930 bars.
Mini-Magnum : cartouche ayant une longueur max de 70 mm, chargée le plus souvent avec 40g et ne pouvant être tirée que dans les fusils éprouvés à 1350 bars
Magnum : cartouche ayant une longueur de 76 mm, possédant de lourdes charges (au-delà de 50g pour le plomb) et ne pouvant être tirée que dans les fusils éprouvés à 1350 bars et chambrés minimum 76
Super-Magnum : cartouche ayant une longueur de 89 mm, et ne pouvant être tirée que dans les fusils éprouvés à 1350 bars et chambrés minimum 89
Comment transporter et stocker ses armes et munitions de chasse ?
#2 Âme des canons et chokage de l’arme lisse : de quoi parle t-on ?
Ces deux sujets reviennent régulièrement dans les conversations que nous pouvons avoir nos utilisateurs passionnés. Il nous semble donc opportun et utile de les expliquer pour éviter les incompréhensions, voire les contre-vérités.
L’âme est le diamètre intérieur des canons d’un fusil. A noter, ce diamètre est souvent indiqué sur les canons. Ainsi, cette mesure permet de réduire le chokage du fusil. Comment ? En mesurant simplement le chokage en sortie des canons.
Le chokage est la réduction du diamètre du canon à sa sortie.
Plus le chokage est grand, plus la portée est augmentée.
Pour que cela soit plus parlant, voyons un exemple. Partons de canons d’un fusil ayant une âme de 18,4mm. En mesurant le choke (diamètre intérieur) à l’extrémité du canon, on a 17,4mm (soit 1mm d’écart) : nous sommes donc là en plein choke (10/10ème d’écart, soit 1mm) avec la même âme. Si nous avons un choke en sortie mesuré à 17,9mm, on est là en demi choke (0,5mm d’écart). Si nous avons un choke en sortie à 17,6mm, on sera en ¾ choke. Et ainsi de suite.
Pour un fusil lisse-lisse, on est sur 0 dixième : c’est à dire que la mesure du choke est égale à la mesure de l’âme (le tube n’ayant pas de rétreint à son extrémité).
Ci-après, une « table » pour mieux comprendre, avec les écarts standards les plus courants :
– plein choke : 10 dixième d’écart (soit 1mm) entre l’âme et le rétreint du choke
– 3/4 choke : 7,5 dixième d’écart (soit 0,75mm) entre l’âme et le rétreint du choke
– 1/2 choke : 5 dixième d’écart (soit 0,5mm) entre l’âme et le rétreint du choke
– 1/4 choke : 2,5 dixième d’écart (soit 0,25mm) entre l’âme et le rétreint du choke
– lisse : 0 dixième d’écart (le diamètre de l’âme est égal au diamètre en sortie des canons)
Battue affinitaire
§ : La « battue affinitaire » : une nouvelle arme contre le sanglier ?
Par Isabelle Leca 20 Août 2024 Mis à jour le 20 août 2024-lechasseurfrançais

© Isabelle Leca
C’est une 1ere en France, le préfet de l’Indre a pris un arrêté pour autoriser et même encourager la battue affinitaire. Explications.
La battue affinitaire : un dispositif inédit mis en place pour favoriser les échanges entres chasseurs et agriculteurs sans passer par la case préfecture et administration. De cette manière, agriculteurs et chasseurs disposent d’une plus grande flexibilité pour intervenir rapidement lorsque des dégradations sont constatées.
La battue affinitaire : un nouveau dispositif pour lutter contre les dégâts de sangliers
Depuis le début du mois d’août, le préfet de l’Indre Thibault Lanxade a autorisé l’organisation de battues affinitaires afin de réguler la présence de sangliers. Un dispositif novateur salué par les agriculteurs et les chasseurs. Car dans le cadre de battues administratives, la procédure était plus longue, plus complexe.
« le schéma habituel administratif présente deux inconvénients majeurs : la lenteur de la réaction, qui permet aux dégâts de s’aggraver et aux sangliers de se disperser » – Laurent Gandillot, président de la fédération départementale des chasseurs de l’Indre
Avec la battue affinitaire, il sera beaucoup plus simple de répondre à un besoin urgent de régulation. Ainsi un agriculteur ( propriétaire) qui constate des dégâts sur les cultures pourra demander directement l’organisation d’une battue aux chasseurs. Il suffira de respecter la réglementation en vigueur concernant le territoire et les dates autorisées par le préfet. Puis avertir un lieutenant de louveterie ( ils sont 14 dans l’Indre) qui validera la battue affinitaire. «
L’important c’est vraiment de réduire les dégâts et d’intervenir dès que c’est nécessaire… Je pense que c’est une bonne idée, après on va voir si ça permet d’être plus efficace et plus rapide que les battues administratives » Nicolas Pailloux, président de la Chambre d’agriculture de l’Indre.
Une excellente solution pour essayer d’endiguer les dégâts du sanglier sur les cultures. Des dégâts qui se chiffrent à 1,6 millions d’euros pour l’Indre en 2023.
Reste à voir si ce nouveau dispositif portera ses fruits. Peut être sera t il alors repris dans d’autres départements.
§ 7 :Si vous ratez trop souvent votre tir :
vérifiez ces cotes avec votre armurier :
Et faites adapter votre arme ; valable surtout à l’achat d’une arme neuve.

Prochainement :
¤ Vers des cartouches 100% Bio ?

La pression écologique européenne, notamment en Grande Bretagne, avec en deuxième place l'Allemagne, pays où "l'Ecologie monte en force", mais à plus forte tradition chasse que la France, va obliger les cartouchiers, à de plus en + d’efforts techniques vers le « tout sans plomb », même pour la chasse à la terre, et à la suppression des plastiques des douilles et des bourres.
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Une bourre jupe entièrement destructible
§ 5
§ : Piège photographique : mode d’emploi
D’après Philippe Jaeger 09 Oct 2024-lechasseurfrançais

Crédit photo : Shutterstock
Véritable espion au service de leurs propriétaires, le piège photographique connaît un succès qui ne se dément pas depuis une dizaine d’année. Leur technologie évolue sans cesse, mais quelques astuces permettent d’en faire le meilleur usage. Une bonne idée cadeau pour noël.
Ne sachant pas quoi vous acheter pour votre noël (« à son âge il a déjà tout… »), vos amis ont opté pour un piège photographique. Depuis, il est resté dans sa boîte, faute de savoir comment l’utiliser. Ce n’est pourtant pas l’envie qui manque de voir à quoi ressemble le vieux sanglier qui se bauge près du grand mirador. Ou le brocard qui marque de ses bois votre haie au fond du jardin. Le cerf dont vous avez repéré le pied sur les bords de l’étang. Et, bien sûr, le voisin indélicat dont le chien arrose régulièrement les roues de votre voiture…
En règle générale, les pièges photo actuels proposent une prise en main plutôt conviviale. Et si vous savez introduire des piles ainsi qu’une carte mémoire SD, la sélection du mode (photo ou vidéo) et la gestion du menu ne devraient pas vous poser de problème particulier. En fait, le plus déterminant se révèle être le choix du bon emplacement. Et surtout la façon dont vous installez le piège sur le terrain. Voici quelques règles générales qui vous aideront à obtenir assez vite des résultats honorables. Et pourquoi pas quelques bonnes surprises !
Piège photographique : le plus important est de savoir choisir le bon emplacement
- Avant toute chose, il faut identifier où sont concentrés les passages du sujet recherché, dans l’espace et dans le temps.
- En milieu forestier, les coulées sont incontournables. Mais aussi les souilles, les bordures de mares et d’étangs. Les terriers, les cavités au pied des troncs.
- En milieu bocager, les coulées peuvent être transversales mais également à l’intérieur des haies. Sur et au pied des murets, les fossés, les buses. L’entrée des parcelles, les tas de pierres ou de bois.
- En milieu montagnard, repérez les chemins ou sentiers dans les passages escarpés. Le haut et le bas d’une falaise, les cols (étroits si possible), les grottes. Les passages au-dessus d’un torrent. Et bien sûr les coulées à flanc de montagne.
- En milieu urbain, les coulées sont sous un grillage, les arbres fruitiers. Les traces de passage sur des margelles, la gamelle des animaux domestiques. Le grenier, la grange, le poulailler. Et bien sûr la mangeoire des oiseaux du jardin.

crédit photo : Shutterstock
Accrochage du piège photographique
Une fois l’endroit idéal repéré, il vous reste à accrocher votre piège photo. Le piège peut aussi être posé, planté sur un piquet, fixé sur un support quelconque. Mais dans tous les cas, il faut respecter certaines constantes pour s’assurer un maximum de chances d’obtenir des prises de vue exploitables et ne pas se faire dérober le piège !
Placer le piège perpendiculairement au passage supposé de l’animal peut être tentant. Mais s’il se déplace plutôt vite, le risque est grand de n’obtenir qu’une image tronquée. Les résultats sont bien meilleurs en positionnant le piège de 3/4 avant ou arrière. L’animal empruntant généralement la coulée dans les deux sens. Autre astuce, les pièges sont sensibles au contre-jour. Par conséquent, il vaut mieux éviter une orientation vers le soleil et la privilégier vers le nord. Attention aux reflets sur l’eau.
Regarder une photo ou une vidéo oblique n’est jamais très plaisant. De plus, pensez à télécharger une application « Niveau à bulle » sur votre Smartphone. Permettant de positionner le piège parfaitement à l’horizontale.
La hauteur de fixation est déterminée par la taille de l’animal recherché, sachant qu’idéalement, il faut se placer à hauteur de la tête en inclinant légèrement le piège vers le bas, ce qui limite le champ. La végétation environnante a deux inconvénients majeurs. Celui de déclencher le piège photo de façon intempestive lorsque le vent souffle. Et celui de réfléchir la lumière du flash nocturne, ce qui a pour effet de générer une surexposition de l’image.
Concernant le support du piège, les arbres de taille respectueuse sont l’option à préférer, mais à défaut, une grosse branche, un piquet et un rocher peuvent aussi faire l’affaire. Dans tous les cas, veillez à bien sangler le piège afin qu’il ne puisse pas être renversé.

Après avoir installé le piège, il faut trouver le moyen de le sécuriser
Voilà votre piège installé, mais ce n’est pas terminé. Afin de le récupérer et de profiter des clichés qu’il aura pris en votre absence, vous pouvez le sécuriser avec un boîtier ou un câble métallique antivol, ces deux solutions n’étant pas un gage absolu, car une fois que le piège photo est repéré par un individu malveillant, rien n’arrêtera ce dernier s’il souhaite détruire ou voler votre appareil. Le plus simple est de rendre votre installation invisible en cassant sa silhouette à l’aide de végétaux prélevés sur place (homochromie), une opération qui ne doit pas pour autant obstruer l’objectif…
Avant de rentrer chez vous, prenez soin de relever les coordonnées GPS du piège photo, un conseil qui peut sembler anodin, mais bon nombre de pièges sont restés quelque part sans jamais être retrouvés et ont gardé leurs précieux clichés à tout jamais !
Piège photographique et cadre juridique
Un particulier peut installer – sans formalité – des appareils photo ou des caméras sur sa propriété. Cette démarche n’est soumise ni aux dispositions de la loi Informatique et Libertés ni à celles du Code de la sécurité intérieure, sous réserve de respecter la vie privée des voisins, des visiteurs autorisés et d’éventuels passants sur des voies ouvertes.
Le particulier n’a pas le droit de filmer la voie publique, même pour assurer la sécurité de ses biens. Lorsque le territoire est loué à un chasseur (ou à une association), la pose de ce type d’appareil est obligatoirement soumise à l’accord du propriétaire. Il est donc important d’obtenir l’accord sur l’utilisation du piège photo. Dans tous les cas, il importe de caler la capture des images de façon à éviter les atteintes à la vie privée. Afin de s’assurer qu’il ne peut y avoir d’accès aux clichés par un tiers non autorisé, il convient de respecter les conditions techniques en sécurisant l’accès à ces données. Ainsi, on doit faire en sorte, par exemple, que la carte SD ne soit pas accessible (boîtier verrouillé) ou que les informations soient cryptées.
Attention à l’atteinte à la vie privée
Pour la constatation d’actes de vandalisme (destruction de mirador, par exemple), le piège photo ne constitue en aucun cas un moyen pouvant se substituer aux constats et aux recueils d’information devant être établis par les agents de police judiciaire. En d’autres termes, rien n’interdit d’utiliser des photos de suspect, mais pénalement, ce témoignage visuel ne suffit pas en tant que tel. Cela facilitera néanmoins le travail des enquêteurs.
Attention, car toute personne qui ferait un usage des pièges photo contraire aux règles susvisées, en portant atteinte à l’intimité de la vie privée d’autrui, en fixant, en enregistrant ou en transmettant l’image de celui-ci, est passible des peines prévues à l’article 226-1 du Code pénal qui punit d’un an d’emprisonnement et de 45 000 € d’amende.
§ : Les meilleurs carabines de chasse pour le sanglier en 2024 : guide pour chasseurs passionnés
Par R.G. 29 Oct 2024 Mis à jour le 29 octobre 2024-lechasseurfrancais
Crédit photo : Verney Carron
La chasse au sanglier est un sport exigeant, demandant précision, puissance et réactivité. Pour affronter ce gibier robuste, choisir la bonne carabine est essentiel. En 2024, plusieurs modèles se démarquent sur le marché, combinant technologies modernes et fiabilité. Voici un aperçu des meilleures carabines pour la chasse au sanglier en France cette année.
1. Browning Bar Mk3

La Browning Bar Mk3 reste un incontournable. Connue pour sa robustesse et sa capacité à tirer rapidement plusieurs coups, elle est idéale pour la chasse en battue. Son système semi-automatique offre une grande réactivité, essentiel lorsque le sanglier surgit. De plus, elle est équipée d’un système de réduction du recul, garantissant confort et précision lors du tir. De 1 500 € à 2 900 €.
2. Benelli Argo E
La Benelli Argo E est une autre référence prisée par les chasseurs de sanglier. Grâce à son système de verrouillage à inertie et son canon Crio, cette carabine garantit une précision chirurgicale. Sa légèreté permet une grande maniabilité en action, tout en offrant un tir stable et puissant. Sa réputation de fiabilité en fait un choix sûr pour les chasses intensives. De 1 250 € à 2 640 €.
3. Verney-Carron Impact NT

Fabriquée en France, la Verney-Carron Impact NT est une carabine qui allie tradition et innovation. Avec son système à verrou rapide et son ergonomie adaptée à la chasse en mouvement, ce modèle est particulièrement apprécié en battue. Il se distingue par sa précision même à longue distance, un atout lorsque le sanglier reste à l’orée des bois. De 1 400 € à 1 850 €.
4. Merkel Helix Speedster

Pour les chasseurs à la recherche de vitesse et de réactivité, le Merkel Helix Speedster se démarque. Son mécanisme à culasse linéaire permet un réarmement ultra-rapide, tandis que son design moderne assure un grand confort de tir. Cette carabine est idéale pour ceux qui privilégient la rapidité d’action et la précision. De 3 000 € à 3 750 €.
5.Fabarm Asper

Le Fabarm Asper 2 se distingue par sa polyvalence. Cette carabine superposée est parfait pour la chasse en battue ou à l’approche. Sa robustesse et sa simplicité d’utilisation en font une arme de choix pour les chasseurs débutants comme confirmés. Il offre une excellente précision, et son système de sécurité garantit un usage en toute sérénité. De 2 350 € à 2 900 €.
6. Blaser R8

La Blaser R8 est un modèle haut de gamme apprécié pour sa précision exceptionnelle et son mécanisme de réarmement rapide. Son système de chargeur amovible et son ergonomie permettent un confort optimal. Cette carabine est conçue pour les chasseurs exigeants qui recherchent la perfection tant en battue qu’à l’affût. De 3700 € (synthétique) à 17 000 € (modèle « exception » ).
Bien choisir sa carabine de chasse
Le choix de la carabine dépend de plusieurs facteurs : votre style de chasse, le type de terrain et bien sûr vos préférences personnelles. Certains chasseurs privilégient la rapidité et la légèreté, tandis que d’autres recherchent la robustesse et la précision. Il est essentiel d’essayer différents modèles pour voir lequel vous correspond le mieux.
Conclusion
En 2024, les chasseurs de sangliers en France disposent d’un large éventail de carabines performantes. Que vous soyez un chasseur débutant ou expérimenté, les modèles comme le Browning Bar Mk3, le Benelli Argo E ou encore le Merkel Helix Speedster sauront répondre à vos attentes. L’important est de choisir une arme adaptée à votre pratique, garantissant confort, précision et réactivité lors de vos futures battues. Bonne chasse !
7§ :Accueil > Actualité de la Chasse > Armes et équipement
3§ : RECHARGEMENT

Un de nos adhérent Fabien FOUQUE recharge les cartouches. Cela peut devenir très intéressant si l’on est obligé de tirer du sans plomb même à la terre, car le prix des sphéro-tungstène est exorbitant ( 50 € et plus la boite de 10) . Rappelons que l’acier ou le cuivre, et le bismuth trop cher n’ont pas la portée , ni la puissance du plomb. Les chasseurs au gibier d’eau y sont déjà astreint .
Si comme moi vous êtes un peu maniaque pour mes munitions avec des exigences de régularité et des spécificités entre nombre de grains et N°du plomb ainsi dans le choix des douilles (cartons) et des bourres (dont l’excellente bourre grasse pour toutes chasses , sauf peut-être gibier d’eau, et quoique !)
Si vous voulez pouvoir tirer ces nouveaux métaux, tout en gardant votre vieux fusil, en ayant des cartouches « faible pression », un très bon armurier peu moduler le ratio « charge et type de poudre avec le grammage souhaité ».
Chasseur français-parAT29mai2024
§ 5 :Quel est l’équipement indispensable du chasseur ?
Crédit photo : Shutterstock
La chasse est une activité qui exige à la fois prudence, respect de l’environnement et confort. En effet, pour chasser de manière sécurisée et agréable, tout chasseur se doit d’être correctement équipé. Il faut pouvoir se protéger des intempéries, être libre de ses mouvements mais aussi être identifiable.
Bien que l’équipement du chasseur puisse varier en fonction du type de chasse et de l’environnement, certains éléments de base sont indispensables, que vous soyez débutant ou expert. Découvrez dans cet article tous les éléments utiles et essentiels à avoir sur soi lors d’une partie de chasse.
Les vêtements de camouflage
La saison de chasse, généralement située entre septembre et février, est souvent caractérisée par des conditions météorologiques imprévisibles. Cette période est en effet synonyme d’humidité, de pluie et de températures froides. Face à ces éléments, il est primordial pour les chasseurs d’être équipés de vêtements appropriés, à la fois chauds et résistants.
Pour commencer, le choix des pantalons ou cuissards est crucial. Optez pour des modèles imperméables et épais, capables de résister aux obstacles tels que les ronces et les branches, sans se déchirer. Assurez-vous également que ces vêtements offrent une liberté de mouvement suffisante pour vous déplacer aisément. Votre sélection doit être guidée par la prise en compte du type de terrain que vous allez parcourir.


La polaire est un autre élément indispensable à intégrer dans votre équipement. Polyvalente, elle peut être portée sous une veste de chasse, au-dessus d’un polo ou en complément d’un pull. Elle vous offrira une protection supplémentaire contre le froid. Concernant le choix de la veste, celui-ci va dépendre de la météo. Pour vous protéger d’une pluie légère, optez pour une veste déperlante (coupe-vent), et en cas de pluie plus sévère, dirigez-vous vers une veste bien étanche. En outre, si vous souhaitez vous fondre parfaitement dans l’environnement, de nombreuses vestes de camouflage s’offrent à vous.
En revanche, pour vous rendre visible aux yeux de tous, la veste fluorescente (ou gilet fluorescent) est indispensable.
Les bottes de chasse
Parmi les bottes de chasse, un éventail infini de modèles s’offre à vous. Pour éviter de s’embourber dans les sentiers boueux ou de se retrouver avec les pieds mouillés, il est essentiel d’investir dans des bottes de chasse de qualité. En effet, il vous faut être capable de parcourir de nombreux kilomètres dans des conditions parfois extrêmes.
Le choix des chaussures ou bottes dépend en grande partie du biotope dans lequel vous évoluez. Dans des végétations agressives, il est par exemple recommandé d’opter pour des bottes renforcées, dotées de renforts en aramide.


En outre, il est crucial de prendre en considération le mode de chasse. Marcher sur de longues distances ou rester statique à un poste ne requiert pas les mêmes caractéristiques de chaussures. Si vous pratiquez une chasse statique par temps froid, privilégiez des bottes avec une doublure bien chaude.
Vous l’aurez compris, que vous pratiquiez la chasse au petit gibier, au grand gibier en traque ou en poste, être équipé de la paire de bottes adaptée est l’un des éléments essentiels de votre équipement.
Autres accessoires
Outre les vêtements de chasse, certains accessoires jouent un rôle primordial dans l’arsenal du chasseur. Voici quelques équipements supplémentaires à avoir pour une expérience de chasse optimale :
Un porte-cartouches (ou cartouchière) est un accessoire pratique et fonctionnel afin de garder vos cartouches à portée de main.


Un porte-gibier est un élément indispensable. Il vous permet de transporter vos prises ou vos appelants. Choisissez un modèle robuste et résistant, capable de supporter le poids de vos trophées sans compromettre le confort de votre déplacement. Vous pouvez par exemple opter pour un porte-gibier en bandoulière.


La protection auditive est cruciale pour prévenir les dommages auditifs causés par le bruit des tirs répétés. Optez pour un casque anti-bruit confortable et ajustable, offrant une réduction efficace du son sans compromettre votre capacité à entendre les bruits environnants.
Un sac à dos spacieux et bien organisé est le nec plus ultra pour transporter votre équipement de chasse, vos provisions, votre matériel d’urgence et tout autre accessoire. Recherchez un modèle de qualité et imperméable, doté de multiples compartiments pour une répartition optimale.
Matériel d’urgence
La chasse, malgré tout le plaisir qu’elle procure, comporte également son lot de risques et d’imprévus. Que ce soit une blessure, un malaise ou un incident mineur, il est nécessaire de se préparer à toute éventualité. En effet, durant une partie de chasse, les situations d’urgence peuvent survenir à tout moment, tant pour vous, vos compagnons de chasse que pour votre fidèle compagnon à quatre pattes. Pour cela, nous vous conseillons d’emporter avec vous un kit de premiers secours lors de chaque sortie.



L’effort physique et les conditions environnementales peuvent parfois entraîner des malaises vagaux ou des faiblesses.Assurez-vous donc d’avoir suffisamment d’eau (ainsi que pour votre chien, en région chaude) et de collations énergétiques à portée de main.
Ensuite, dans votre trousse de premiers secours, veillez à inclure des compresses, des pansements adhésifs, des bandages et autres fournitures. Ce matériel vous permettra de traiter les petites blessures, telles que des éraflures ou des coupures causées par des végétaux ou des obstacles. N’hésitez pas à emporter dans votre véhicule des médicaments, couvertures de survie ou tout autre équipement de secours utile en cas de situation critique.
La pratique de la chasse demande une préparation minutieuse et un équipement adéquat pour garantir une expérience à la fois sécurisée et confortable. Des vêtements de camouflage aux accessoires essentiels tels que les porte-munitions et les casques anti-bruit, chaque élément de votre équipement joue un rôle crucial dans le succès de votre expédition en pleine nature. Et bien sûr, n’oubliez jamais votre permis de chasser !
§-thecnique-CONNAISSEZ-VOUS LE STOP TIR ?

- Un nouveau produit vient d’être mis sur le marché de la sécurité à la chasse : Le STOP TIR
Le STOP TIR (modèle « HUNTER ») a été créé spécialement pour la mise en sécurité des armes de chasse (avec une entreprise Française d’Oyonnax).
Il permet de garantir :
– que l’arme est déchargée (la tige rentre dans le canon et la chambre),
– le blocage du système de verrouillage ou de la fermeture de l’arme,
– la visualisation extérieure de cette mise en sécurité de l’arme (par le drapeau extérieur).
Il prévient tous les accidents liés à l’oubli de décharger son arme de chasse. Notamment toutes les phases de transports, de déplacements pour aller au poste, etc. Il garantit le respect des consignes de sécurité et permet facilement de s’en assurer (visualisation extérieure).
Il s’adapte à toutes les armes de chasse (fusils et carabines, voir les photos).
Le large drapeau extérieur peut recevoir les coordonnées d’une association, d’une entreprise, d’une compagnie d’assurance qui décide d’offrir des STOP TIR.
Vous trouverez une présentation détaillée surwww.stop-tir.net
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IDÉAL POUR LES CHASSEURS
MODÈLE HUNTER_

Le modèle Hunter est adapté à toutes les armes de chasse (fusils et carabines) et aux armes de tir et militaires de gros calibre (type .308, toutes les armes de TLD). Il s’adapte à tous les mécanismes (semi-automatique, verrou, arme basculante). La base de la tige est épaisse pour résister aux mécanismes puissants et le large drapeau est adapté pour une utilisation en extérieur. Il peut être personnalisé à votre nom. Toutes les couleurs sont possibles sur commande ainsi qu’une option photoluminescente (visible de nuit). Le trou situé à la base permet l’utilisation d’un élastique pour renforcer le maintien du drapeau dans la chambre pour les armes à verrou. Il est fabriqué en France et est utilisé avec satisfaction par des chasseurs. Tous nos modèles sont en vente chez nos armuriers partenaires. N’hésitez pas à nous contacter pour toute demande de renseignements complémentaires.
* Six cartouches économes en produits plastiques et en plomb.

§ maintenir votre arme en bon état
Entretien et nettoyage complet

- Ne jamais employer de papier de verre ni outil métallique au risque d’abîmer les canons irréversiblement.
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La Mallette de Nettoyage Calibre 12
Composition :
– Mallette : Polypropylène
– Brosses : 1 en acier, 1 en laine, 1 en nylon
– Manche : Polypropylène et aluminium
Dimensions :
– Mallette : L.30xl.6.9xH.3.5 cm
– Manche monté : 79×0.7 cm
– Brosses : acier 7.5×1.9 cm, nylon 7×2.5 cm, laine 7.5×2 cm
– le cordon au calibre 12 peut être emporté de partout .
Le choix d’une bonne arme pour la chasse ne va pas sans les bons accessoires ! Vous découvrirez vite qu’ils sont indispensables pour disposer de conditions de tir optimales. Pour bien viser, entretenir votre fusil, pour transporter votre arme ou tout simplement pour plus de confort, découvrez nos accessoires pour fusil de chasse.
L’importance d’avoir les bons accessoires pour fusil de chasse
L’équipement du chasseur ne concerne pas uniquement les vêtements ou l’arme de chasse. Bien chasser passe aussi par la sélection de petits accessoires bien utiles qui vous faciliteront la tâche. Chez l’Armurier, nous proposons une gamme d’accessoires pour fusil de chasse spécialement conçus pour améliorer les conditions de tir des chasseurs. Ils sont importants car ils permettent d’avoir une meilleure utilisation de l’arme et aussi d’améliorer vos performances lors de votre sortie. A force de les utiliser, vous aurez du mal à vous en passer.
Quels accessoires pour fusil de chasse ?
Il existe un large choix de petit matériel pratique pour faciliter la tâche des chasseurs. Voici donc un aperçu de ce que vous pouvez trouver dans notre rubrique “Accessoires fusil de chasse”.
Guidons et organes de visée
La précision est une qualité attendue chez un chasseur. Ces accessoires pour fusil se montrent alors indispensables et ils sont en plus faciles à installer sur votre arme. Vous avez le choix parmi des points de mire lumineux ou fluo, des guidons, des viseurs, des oreilles de chat et même un kit de peinture de guidon. Nous proposons aussi une réticule de visée qui vous permet de viser avec une haute précision. Il existe 4 formats de réticule et deux couleurs au choix : rouge ou vert.
Le kit de nettoyage pour fusil
Nous proposons tout le nécessaire pour l’entretien de votre arme de chasse. Pour fonctionner au mieux, il est important d’en prendre soin. Pour cela, utilisez les kits de nettoyage pour fusil et les nombreux produits d’entretien qui se trouvent à votre disposition.
- Des douilles et amortisseurs : elles ont été étudiées dans le but de protéger les percuteurs lors du tir à vide. Plusieurs calibres sont proposés en fonction du fusil ou de la carabine ainsi que deux matières : plastique et aluminium.
- Des kits de nettoyage complets pour fusil de chasse
- Des brosses
- Des nettoyeurs ultrason
- Des produits d’entretien : de la graisse, de l’huile de crosse, graisse en bombe, de la cire, spray d’entretien, lotion nourrissante, du dégraissant et de la solution de nettoyage.
Pour les chokes
- Un conseil d’ancien.
- Il s’agit de reconstituer la fameuse pâte grasse rosée de Manufrance.
- En cas de taches de rouilles sur des canons bronzés, avant d’entreprendre une élimination par grattage, prendre de la graisse pour arme que vous mélangerez avec des cristaux de silice anhydre que vous trouverez dans les sachets anti-humidité que l’on trouve dans certains emballages et qu’il faut conserver (malgré la mention : ne pas consommer) pour obtenir une pâte grasse granuleuse et vous frotterez les taches de rouilles avec un chiffon en douceur, jusqu’à disparition. Ne jamais employer de papier de verre ni outil métallique au risque d’abîmer les canons sans retour possible.
- Kit produits courants :
Déplombant
Pour protéger et transporter son arme
Nous proposons des mallettes, fourreaux et étuis pour carabine et fusil pour leur assurer la meilleure des protections lors du transport. Les mallettes sont disponibles avec ou sans serrure et antichoc. Les fourreaux et étuis sont disponibles en toile, en cuir ou en tissu dans plusieurs couleurs et motifs.
Pour faciliter le transport de votre fusil, vous disposez aussi de bretelles carabine et fusil pour transporter votre arme sur votre épaule lorsque vous ne l’utilisez pas. Découvrez aussi nos harnais pour un port plus pratique.
Accessoires pour le réglage du tir et de la lunette

Pour effectuer des tirs précis, vous devez effectuer quelques réglages. Parmi les accessoires pour fusil de chasse utiles, nous disposons en armurerie d’une gamme destinée aux réglages de votre équipement et à votre confort : bipieds et trépieds pour une bonne stabilité pour tirer assis ou couché, un support de cible, des chevalets et lasers de réglage.
¤ Utilisation des douilles – amortisseuses,
Ces douilles amortisseurs sont adaptées aux fusils de calibre 12 et existent en d’autres calibres .Elles permettent de protéger votre percuteur lorsque votre cession de chasse est terminée. Vendues par deux, elles sont en aluminium, très résistantes
.
Indéformables, quasi inusables, ces douilles amortisseurs existent en calibre 12, 16,20,28, et balles . Elles représentent un tout petit investissement et elles évitent le remplacement prématuré du percuteur et/ou de son ressort . Grâce à elles, une percussion à vide est possible, après l’entretien de l’arme, sans risque de dommages.
Il y a les adeptes de ces douilles et les récalcitrants. A l’Armée ,on percute à vide systématiquement . Il faut bien que les armuriers aient un peu de travail.
Comment se présentent les problèmes ?
- si on ne percute pas le ressort de percussion reste sous pression constamment et perd de son élasticité à la longue, donc la percussion est affaiblie, jusqu’à devenir nulle (cas des vieilles armes)
- Si on percute à vide on risque d’abimer le percuteur, voire de le casser.
- Dilemme ?
- On vous a expliqué les enjeux. Il suffit ,après toutes les manipulations de nettoyage de l’arme, de mettre les douilles amortisseurs bien huilées, dans les chambres et de percuter. Elles seront éjectées à l’ouverture de l’arme, au moment de charger comme des douilles vides. On les range, et tout est bénèf ! Attention ; il existe des douilles amortisseurs en plastique rigide de couleur rouge en général : elles sont trop fragiles et cassent en quelques utilisations !
Pour ou contre,
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§ Choisir un fusil de chasse

Pour choisir un fusil de chasse, il faut déterminer d’avance le type de chasse envisagé, la taille du gibier, le coût maximum à investir dans l’arme et tenir compte de votre gabarit corporel. En effet, de ces différents points vont découler le type d’arme et le calibre à acheter, les options qu’il est possible lui adjoindre et enfin la mise en conformité de la dimension de sa crosse avec vos mensurations personnelles.
Il en ressort donc que l’acquisition d’un fusil n’est pas un acte banal à prendre à la légère car il nécessite l’acquisition d’un minimum de connaissance cynégétique et balistique. Enfin, il est nécessaire de prendre du temps pour comparer les avantages comparatifs des différents types d’armes de chasse et les équipements de visée proposés par les armuriers. Enfin, il est recommandé de procéder à une large comparaison de prix en fonction de vos possibilités financières.
Comment choisir un fusil de chasse ?
Dans les pays où la législation impose au préalable à tout chasseur l’obtention d’un permis de chasse, le futur acquisiteur d’un fusil de chasse pourra démarrer son projet avec des considérations techniques bien arrêtées sur le ou les types de gibiers qu’il envisage de chasser, et sur le type et les options d’équipements de l’arme, ainsi que sur le ou les différents calibres dont il aura besoin. Par la suite, le portefeuille va finaliser le choix final sur le degré de sophistication et d’ostentation que revêtira cette arme de chasse. Les fusils à canon lisse et les fusils à canon rayé sont des armes pouvant convenir à différents types de chasses bien distincts.
Choisir un fusil de chasse bien adapté à son possesseur
Les fusils de chasse à canon lisse

Le fusil à canon lisse se caractérise par son canon à paroi intérieure lisse. Il tire des cartouches contenant des grains de plomb pour la chasse du petit gibier mais peut aussi tirer une cartouche à balle unique pour tirer sur les grands gibiers. Cette arme se décline en cinq catégories : le fusil mono canon à un coup, le fusil à double canons juxtaposés, le fusil double canons superposés, le fusil automatique et le fusil semi-automatique ou à répétition.
Le fusil à mono canon basculant ne permet pas de doubler le tir, il sert plutôt de fusil d’appoint dans les calibres les plus puissants pour le tir à longue distance des gibiers d’eau posés ou des oiseaux migrateurs en hauteur. Il est aussi utilisé pour la chasse à la billebaude par les débutants. Ces fusils sont très légers et leur prix est modéré.
Le fusil double canon basculant juxtaposé est un fusil à double détente, très apprécié pour le tir instinctif parce que la détermination de la ligne de visée est plus rapide. Ce fusil est utilisé pour la chasse au billebaude du petit gibier. Il présente une bonne répartition de son poids quand il est portée sur l’avant-bras.
Le fusil double canon basculant superposé offre une prise en main assez commode et une visée précise et plus dégagée. Sa grande précision lui permet d’atteindre rapidement la cible pour le tir au vol des oiseaux traversards. Ce fusil de faible coût a connu un grand engouement des chasseurs depuis les années 70.
Le fusil automatique est un mono canon à paroi épaisse, à rechargement automatique avec un magasin de deux cartouches sous le canon. D’une détente sensible, il a tendance à lâcher ses trois coups et n’économise pas les munitions. Ce fusil nécessite un entretien régulier et est moins polyvalent que les fusils à double canon.

Le fusil semi-automatique est à rechargement manuel et sa réserve de munitions est située sous le canon. Ce type de fusil est robuste, fiable et peu coûteux. Il permet de lâcher en un tir rapide les 3 cartouches. Il est apprécié des sauvaginiers qui disposent ainsi d’une bonne cadence de tir au marais.
Les fusils à canons rayés ou carabines
Ces armes sont munies de canons dotés de rayures intérieures hélicoïdales garantissant une grande précision de tir. Elles sont destinées à tirer à longue distance les grands gibiers d’approche difficile. On distingue cinq catégories de carabines : la carabine à verrou, la carabine express, la carabine automatique, la carabine à levier de sous-garde et la carabine à un coup.
A un coup ou à répétition, la carabine à verrou est destinée à la chasse du grand gibier. Après chaque coup, il faut déverrouiller la culasse pour éjecter la douille et réarmer l’arme. Elle a une bonne canonnerie et se prête bien au montage d’une lunette de visée et de ce fait, sert surtout pour l’affût et l’approche.
La carabine express est un fusil robuste très cher, à 2 canons rayés et qui permet le tir très rapide des 2 balles. Selon les fabricants, il peut bénéficier d’un jeu de canons interchangeables rayés ou lisses pour la même arme, on peut ainsi tirer le perdreau ou le sanglier. Il existe des versions juxtaposées et superposées. En très gros calibre, elle sert à chasser les grands gibiers dangereux.
A rechargement automatique, la carabine automatique est idéale pour la chasse en battue où elle permet le tir rapide à deux ou trois coups. Sa précision n’égale pas celle de la carabine à verrou et son caractère massif et lourd ainsi que son prix élevé sont les principaux bémols qu’on peut lui reprocher.
Pour la carabine à levier sous-garde, l’éjection et le rechargement se fait grâce à un levier en prolongement du pontet. Cela permet de garder la visée entre deux tirs successifs. Cette carabine n’est utilisable en battue qu’en très gros calibre. Sa précision est moins fiable par rapport à celle de la carabine à verrou et de plus, elle est plus fragile que celle-ci.
La carabine à un coup est une robuste carabine à canon basculant ou non qui est généralement dotée d’une lunette de visée. Elle est recommandée pour la chasse à l’approche surtout en montagne à cause de sa grande précision, sa légèreté, sa fiabilité et sa maniabilité, mais son prix est très élevé.
Publié par : libertalia.org
§ CROSSE EN BOIS OU SYNTHÉTIQUE : COMMENT FAIRE LE BON CHOIX?

- Par Jacques Cheval (Chasse-Passion)
- 4 octobre 2023
- Un commentaire
Quand on se décide à faire l’achat d’une arme pour la chasse ou le ball-trap, il y a forcément une question que l’on se pose : plutôt bois ou synthétique? C’est un débat qui anime souvent les discussions entre chasseurs qui ont tous leurs préférences, mais quelles sont les véritables différences dont il faut tenir compte? Une crosse synthétique est-elle meilleure qu’une crosse en bois? Est-on un meilleur chasseur avec un fusil synthétique ou avec une crosse et un devant en bois?
Voici quelques éléments de réponse.
Faire le choix d’une crosse en bois.
L’esthétique : Tout d’abord, bien que les fabricants de fusils et de carabines ayant une crosse synthétique aient fait de gros efforts, difficile de rivaliser avec le bois du côté esthétique. Les crosses en bois sont souvent considérées comme plus traditionnelles et élégantes en raison de leur apparence naturelle ainsi que de la variété de textures et de couleurs qu’offre le bois. Cet argument peut être taxé d’être rétrograde car il est vrai que des modèles synthétiques sont aujourd’hui très agréables à regarder, les puristes ne changeront probablement pas d’avis pour autant.
Dans l’esprit de cette recherche spécifique de l’esthétique, certaines crosses ont pu bénéficier d’un traitement spécifique comme le procédé Triwood proposé par Fabarm. L’objectif du processus était de déposer de l’encre sur la crosse pour sublimer l’aspect du bois avant le dépôt d’un vernis acrylique satiné très résistant.

L’argument du poids : Même s’il est aujourd’hui possible de jouer sur le poids total d’une crosse à l’aide d’inserts, les crosses en bois ont tendance à être plus lourdes que les crosses synthétiques, ce qui peut parfois affecter le poids total du fusil. Cela peut être à la fois un avantage et un inconvénient en fonction des préférences du tireur. Une crosse plus lourde va permettre de moins sentir le recul total de l’arme mais peut aussi la rendre moins maniable. Difficile d’affirmer que ce soit un argument positif à 100% en faveur du bois pour le coup.
La sensibilité aux éléments : Le bois est une matière vivante et donc qui est sensible aux variations climatiques, à l’humidité ou aux produits chimiques. Une crosse en bois nécessite donc un entretien régulier pour éviter le potentiel gonflement, le rétrécissement ou d’autres dommages causés par les conditions environnementales. Des huiles spéciales pour les crosses existent et permettent de nourrir le bois pour assurer sa longévité et sa beauté.

Le confort : Certaines personnes trouvent que les crosses en bois offrent une sensation plus chaleureuse et une meilleure prise en main. L’aspect un peu « plastique » de certaines armes peut en effet rebuter les habitués du bois mais là encore, les fabricants d’armes qui utilisent des matières synthétiques ont fait de grands progrès.
Le coût : En général, les crosses en bois ont tendance à être plus coûteuses que les crosses synthétiques en raison du matériau et du processus de fabrication.
Faire le choix d’une arme avec une crosse synthétique.
On parle ici bien de crosse et de devants en matière synthétique, à ne pas confondre avec certaines armes classées dans la catégorie « camo » mais qui peuvent tout à fait posséder une crosse en bois qui aurait subi un traitement en hydro dipping.
A l’inverse, certains fabricants ont sorti des armes équipées de crosses en composite mais ayant un aspect bois, comme l’a fait Renato Baldi avec sa carabine de battue CF01.
La durabilité : Les crosses synthétiques sont conçues pour être plus résistantes aux éléments, à l’humidité et aux produits chimiques. Elles sont moins sensibles aux variations climatiques et nécessitent moins d’entretien que les crosses en bois. Par exemple, le synthétique s’impose souvent pour les chasseurs qui chassent le gibier d’eau, chasses durant lesquelles les armes sont souvent mises à rudes épreuves.

Le poids : Les crosses synthétiques sont généralement plus légères que les crosses en bois, ce qui peut être avantageux pour les tireurs qui préfèrent un fusil plus léger. Ces armes sont donc souvent plus maniables mais attention car une arme trop légère contiendra moins bien le recul. Encore une fois, les avancées des fabricants font que les différences de poids entre les crosses synthétiques et les crosses en bois sont aujourd’hui moindres. De plus, les marques prévoient bien souvent un emplacement permettant de lester davantage la crosse en cas de besoin. Si ce n’est pas le cas, un petit tour chez votre armurier préféré devrait régler rapidement ce soucis.
La résistance aux chocs : Les crosses synthétiques peuvent être plus résistantes aux chocs et aux rayures que les fusils avec crosses en bois, ce qui les rend plus appropriées pour une utilisation dans des conditions difficiles.
Les options de conception et la customisation : Les crosses synthétiques offrent souvent une plus grande variété de couleurs et de designs modernes. Elles peuvent également être fabriquées pour présenter des caractéristiques ergonomiques spécifiques comme un busc réglable et/ou la possibilité de régler la longueur de la crosse.

Le prix : Les crosses synthétiques sont généralement moins chères à produire, ce qui peut entraîner un coût global moins élevé pour les armes équipées de ce type de crosse. Ce n’est pas toujours le cas en fonction de la conception de la crosse et des options qu’elle propose.
En fin de compte, le choix entre une crosse en bois et une crosse synthétique dépendra surtout des préférences personnelles du tireur, de l’utilisation prévue de l’arme et des avantages spécifiques recherchés en termes d’esthétique, de durabilité, de poids et de confort.
Le fait d’opter pour une crosse synthétique ou pour une crosse en bois ne fera pas de vous un meilleur tireur mais il est important de prendre en compte les conditions dans lesquelles vous allez tirer pour avoir une arme parfaitement adaptée aux situations que vous allez rencontrer.
§ Les différents type de choke et leurs effets :
Les différents types de chokes permettent d’exploiter au maximum la portée efficace des plombs et non la portée maximale. Lors d’une chasse, l’efficacité à atteindre est bien entendu, celle qui permet de tuer net le gibier, autant qu’il est possible. Il existe sur les chokes fixes, en principe, 6 chokes différents : cylindrique, ¼, ½, ¾, Plein choke {full} et le canon rayé.
Le Plein choke – cible distante de +/- 35 m ; avec une gerbe resserrée au maximum, le full est souvent utilisé dans la pratique de la hutte (canards posés à distance) et encore pour le tir des migrateurs (pigeons). Attention si le full peut être performant à longue distance, il requiert d’autant plus d’habilité. A l’inverse, à très faible distance, il aura un « effet balle », provoquant des ratés ou des dégâts sur le gibier.

Le ¾ choke – cible à +/- 30 m ; Souvent utilisé dans de nombreux types de chasse, parce qu’il incarne une bonne moyenne entre les extrêmes « ouvert » ou « serré ». Il a en effet un excellent rendement lors du tir à des distances conventionnelles. Il est communément placé dans le canon supérieur des fusils superposés.
Écartements en fonction des chokes à une même distance/pour un même plomb :
Le ½ chôke – cible à +/- 30 m cible à +/- 25 m ; c’est le chôke polyvalent qui équipe généralement les fusils semi-automatiques, réputé pour la chasse devant soi. Le ¼ choke – cible à +/- 20 m ; souvent utilisé avec un choke ¾ ou ½ , il est généralement placé dans le canon inférieur de votre superposé. Excellent pour chasser le petit gibier (lapin ou perdrix et bécasse) à l’arrêt, attention à ne pas sous-estimer la distance de tir. Une gerbe perd toujours en force, ce qu’elle gagne en largeur (nombre de plombs pénétrants). Le canon cylindrique – cible à +/- 15 m ; appelé aussi lisse, c’est le choke qui écarte le plus. Il est surtout adapté au tir à très faible distance , de la bécasse au coup d’épaule par exemple. Étant donné qu’il « arrose », il faut faire très attention à l’orientation de son tir. Par ailleurs, c’est le canon privilégié pour le tir à balle en canon lisse. Et le canon rayé alors ?Le canon rayé est ce que l’on fait de mieux pour accroître l’efficacité de coup de fusil dans le tir rapproché. Il imprime au plomb un mouvement rectiligne hélicoïdal, qui donne des gerbes très régulièrement garnies quoique notablement plus ouvertes que celles du=e canons cylindriques. Il est, également, d’une excellente précision pour le tir à balle du fait du mouvement hélicoïdal.Faites des essais sur cible, surtout avec des munitions de « grande distribution », pas toujours de qualité supérieure. Pour les modes de chasses spéciales, comme à la bécasse, au gibier d’eau ou au passage aux migrateurs), ces essais sont plus que conseillés pour trouver la munition qui va à chaque fusil. Ces tests valables pour les cartouches à plomb s’avère, d’autant plus nécessaire pour le tir des munitions à balle. Le Choix des Choke et des bourres peuvent se combiner mais attention aux catastrophes ; une munition « croisillon » tirée dans un canon rayé et c’est le bide !Le Plomb auparavant en fonte, le plomb de chasse a été crée au milieu du 18ème siècle en versant du plomb fondu du haut d’une tour à travers un tamis, dans de l’eau froide. Triés, calibrés et arrondis à la plombagine (turbine), nous obtenons le plomb mou. A ce stade, sa sphéricité est très altérable au contact de l’âme des canons. Puis, il a été durci par ajout d’antimoine et presque exclusivement employé actuellement, car moins déformable et plus résistant. Sa résistance à l’écrasement est multipliée par deux par rapport au plomb mou. Néanmoins, même le plomb durci se désaltère au contact des parois des canons. Donc, il a été crée, les plombs cuivrés, les plombs nickelés et les laitonnés. Ces catégories, quand l’enrobage est excellent, ne doivent, en théorie, subir aucune usure lors du trajet dans le canon, et conserver une sphéricité parfaite, mais laissent des traces dans le canon qui doit être nettoyer après chaque tir. Il est vrai qu’une gerbe de plombs sera d’autant plus régulière donc efficace que les grains n’auront subi ni usure, ni déformation. Aussi ces plombs font le bonheur des bons tireurs aux pigeons. Mais, attention ces munitions sont plus chères. Le plomb sphérique n’est pas le seul en course, dans l’armement de certains Nemrods. Il a été fabriqué,les plombs cubiques, lenticulaires au discoïdes pour obtenir une plus grande dispersion à faible distance, mais au résultat aléatoire, et bien que rien n’égale le canon rayé.- Il y a le tout récent, plomb cuboïde (cube aux coins arrondis), plus régulier que le cubique et permettant un nombre de plomb accru dans un même volume de charge. Il est en vogue pour la chasse au lapin, mais il devra faire ses preuves. – les plombs enrobés de résine, comparable au nickelé/cuivré .Très cher ! – Les plombs alternatifs à l’acier pour la chasse au gibier d’eau. ¤ le sphéro-tungstène : très, très cher, plus lourd, donc plus pénétrant mais à l’utilisation, personnelle , beaucoup plus économique.
¤ le cuivre pur : plus cher, mais légèrement moins lourd. Pratiquement aussi bon, mais plus cher! ¤ le ferozinc, le bismuth, le zinc-étain : comparable au plomb, mais plus cher. Vous avez le choix !
*Les différentes bourres : voir le site.
*Signalement fluorescent obligatoire hors battue ou pas, pas de polémique ;
C’est un élément important de la sécurité. Selon le schéma départemental de gestion cynégétique(SDGC), pour les chasses collectives(battues au petit ou grand gibier) le port minimum d’un gilet ou d’une veste de couleur orange vif ou « fluo » est obligatoire(donc aussi pour la chasse à deux à quatre chasseurs). Cependant pour la chasse individuelle, devant soi, on peut préconiser le port minimum d’une casquette orange vif ou « fluo ».Pour les chasses silencieuses ( affût ou approche), comme pour la chasse à poste fixe (pigeons et gibier d’eau), où la discrétion est de mise, cela n’est pas impérieux. Mais cela permet, néanmoins de se situer les uns par rapport aux autres, donc conseillé. Le SDGC n’étant pas opposable aux accompagnateurs, on ne peut pas imposer le port de tels effets à ce type de participants. Cette mesure peut toutefois être recommandée. (GC)
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Certains cherchent la polyvalence et une carabine qui leur permettra de se rendre aussi bien en battue pour tirer le grand gibier qu’à l’affût pour tirer le renard. Pour ceux-là, rien ne sert de continuer la lecture de cet article car il sera question du calibre 222 Remington, un calibre bien connu des amateurs de la régulation des espèces ESOD mais qui n’est pas réellement destiné à autre chose en ce qui concerne la chasse.
§ LE CALIBRE 222 REMINGTON : UN BON CALIBRE MAIS DONT LES USAGES SONT LIMITÉS
Origines du 222 Remington.
Beaucoup connaissent le 222 car c’est un calibre qui est très présent chez les gardes chasse et chez les amateurs de la régulation du renard mais peu connaissent vraiment bien ce calibre.
Le calibre 222 Remington voit le jour en 1950 et était destiné par le fabricant Remington aux carabines M722. Il ne s’agit pas à l’époque d’un calibre adapté pour accueillir un dérivé d’une munition existante bien que certains considèrent que le 222 Rem. est une réduction du calibre 30-06.
De gauche à droite une munition en 7×64, une 243 WIN, une 222 Rem et une 22 LR
Son utilisation militaire n’aura été que de courte durée car c’est le 223 Remington qui a rapidement pris le dessus pour la fabrication d’armes comme le FAMAS, le M4 ou encore le M16.
Le 222 Remington est aujourd’hui assez peu utilisé en Amérique car l’usage de du 223 n’est pas réservé qu’aux militaires sur ce territoire mais il n’a pas été déclassé pour la chasse dans nos contrées. C’est pour cette raison que le 222 jouit d’une telle popularité en Europe.
Peut-on chasser le sanglier à la 222 ? non !
Comme indiqué en introduction, il semble difficile de se dire qu’on va faire l’acquisition d’une carabine en 222 si notre seul et unique but est d’aller chasser le sanglier. Il n’est pas impossible de prélever un sanglier avec ce calibre et nous avons déjà partagé avec vous l’histoire d’un sanglier de 130kg prélevé à la 222.
Pourtant, une fois n’est pas coutume et si la chose est possible, elle doit rester exceptionnelle car un tel tir ne peut donner de bons résultats que si l’on est sûr et certain de l’endroit ou l’on place la balle.
Certains diront « quand c’est dedans, c’est dedans » et ils auront raison, mais c’est justement pour les fois ou les tirs sont un peu moins précis qu’un calibre plus puissant permettra de ne pas perdre un animal qui aurait simplement été blessé avec un calibre plus léger.
Le calibre 222 n’est même pas conseillé pour les passionnés du chevreuil qui devront se tourner vers des calibres un peu plus « costauds » pour s’assurer d’utiliser une arme adaptée à leur chasse et suivre l’éthique.
S’il faut donc une précision chirurgicale pour espérer prélever un chevreuil ou un sanglier à la 222, le calibre reste très intéressant pour bien d’autres raisons.
Nous n’aborderons pas les intérêts de cette arme pour le tir sportif puisque l’objectif est ici de mieux connaître l’utilisation de ces carabines pour la chasse.
Quel sont les avantages et inconvénients du 222 Remington?
Vous l’aurez compris, le 222 est calibre bien moins puissant qu’une 30-06 ou qu’un calibre 308 mais beaucoup de gardes ou de simples passionnés de chasse apprécient ces carabines pour la régulation des espèces ESOD.
Si le 222 est trop léger pour espérer prélever aisément des suidés ou des cervidés, c’est un calibre très intéressant pour la régulation du renard ou du ragondin par exemple.

La carabine 222 Rem. Renato Baldi distribuée en France par Europ-Arm
Son faible recul est un de ses atouts majeurs. Le faible volume de poudre présent dans la cartouche fait que la carabine bouge assez peu lors du tir. Certes le confort peut avoir son importance pour une personne qui ne souhaite pas se faire secouer à chaque pression sur la détente mais au delà du confort de tir, le faible recul va surtout assurer le chasseur de conserver sa cible dans la lunette.
Qui dit peu de poudre dit également détonation réduite. Le calibre 222 ne va pas retentir autant qu’un 30-06 et garantira donc plus de discrétion, surtout si vous l’équipez d’un modérateur de son.
Autre point important concernant le 222 Remington c’est son coefficient balistique assez faible qui peut gêner certains chasseurs. Une balle de ce calibre perd environ 30m/s tous les 25 mètres et plus le tir sera éloigné et plus la prise au vent aura un impact sur le projectile.
Il faut donc être conscients qu’une carabine en 222 ne devra pas être sollicitée pour des tirs à plus de 200 mètres d’où son intérêt pour la régulation des nuisibles tant que les distances sont respectées.
La question du prix.
Le prix d’une carabine en 222 va surtout dépendre de la marque choisie et des éventuels équipements que vous souhaiterez adapter sur l’arme.
En réalité, le prix n’est pas un frein à l’achat d’une 222 mais force est de constater que même en entrée de gamme, le montant sera à peu près similaire à une carabine d’un calibre plus puissant comme le 308 ou le 30-06. Sur le marché de l’occasion, il sera même possible de trouver des carabines en 7×64 à des prix moins élevés qu’en 222, à quelques euros près.
Du côté des munitions, les écarts sont également assez faibles en ce qui concerne les munitions manufacturées. Il faudra se mettre au rechargement pour vraiment voir une différence de prix sur le long terme.
Le fait de s’orienter vers le 222 Remington est bien un choix qui concerne l’utilisation de l’arme et pas un choix financier. C’est un bon calibre pour qui cherche une carabine douce à l’utilisation, facile à emmener avec soi et pour des chasseurs qui ont souvent l’occasion de partir en régulation.
Pour les autres qui cherchent des performances supérieures ou qui sont en quête d’une carabine polyvalente qu’ils pourront aussi bien emmener au renard qu’au sanglier, il faudra cibler d’autres calibres que celui-ci.
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§ 5:Guide complet sur les carabines à plomb

POURQUOI PARLONS NOUS DE LA CARABINE A AIR COMPRIME ?
Eh ! Bien parce que le tir à air comprimé nécessite une attention et une concentration très affinées et très appliquées ( que ce soit au tir à la carabine ou encore plus au pistolet) et est donc une excellente « ECOLE » de TIR pour le tir du Grand Gibier à la carabine à balle. Précision, Respiration, Coup de doigt, Pression progressive sur la détente, Visée, Réglage des optiques … autant d’éléments à maîtriser et donc à apprendre !
La carabine à plomb est une arme d’épaule prisée pour le tir de loisir, ces armes polyvalentes offrent une expérience de tir unique, que ce soit pour la pratique sportive, « la chasse au petit gibier »* théoriquement proscrite, ou simplement le plaisir du tir sur cibles. Propulsant un projectile à l’aide d’un système d’air comprimé ou de CO2, elle se décline en plusieurs types, chacun offrant des caractéristiques spécifiques. Dans ce guide, nous explorerons tous les aspects essentiels des carabines à plomb, depuis leur fonctionnement de base jusqu’aux conseils pour maximiser votre précision.
Petite histoire
L’évolution des carabines à plomb a connu différentes étapes, des modèles à air comprimé classiques aux carabines à air pré-comprimé plus modernes, et celles utilisant le CO2. Chacun de ces systèmes offre des avantages distincts en termes de puissance, de précision, et de facilité d’utilisation.
Comment fonctionne une carabine à plomb ?
La carabine à plomb utilise un système d’air comprimé ou de CO2 pour propulser un projectile vers la cible. Parmi les types courants, on trouve les carabines à air comprimé, les carabines à air pré-comprimé (PCP), et celles à recharge CO2. Chacun de ces systèmes présente des caractéristiques uniques, influant sur la puissance, la précision et la fréquence de tir.

Les carabines à plomb à air comprimé
Les carabines à air comprimé utilisent la brisure du canon pour comprimer l’air, offrant un système robuste et durable.
Les carabines à plomb à air pré-comprimé (PCP)
Les modèles PCP permettent une compression préalable de l’air, améliorant significativement la puissance et la précision, notamment sur de longues distances.
Les carabines à plomb à recharge CO2
Les carabines à CO2 utilisent des cartouches de gaz pour réduire les vibrations et améliorer la précision du tir, offrant une option semi-automatique pour une cadence de tir plus rapide.
Quelle puissance pour ma carabine à plomb ?
La puissance des carabines à plomb est exprimée en joules, et la législation sur leur possession varie en fonction de cette puissance. Les modèles de moins de 20 joules ne nécessitent pas de licence en France, tandis que ceux dépassant cette limite entrent dans une catégorie soumise à des réglementations plus strictes. Le choix de la puissance dépend de l’expérience du tireur, les modèles de moins de 10 joules étant idéaux pour les débutants, tandis que les carabines de plus de 20 joules conviennent aux tireurs expérimentés.
Comment régler une carabine à plomb ?
Le réglage d’une carabine à plomb est essentiel pour assurer une précision optimale. Outre la puissance, le calibre de la carabine doit également être pris en compte. Le calibre 4.5 mm est idéal pour des puissances entre 7 et 23 joules, tandis que le calibre 5.5 mm est réservé aux carabines plus puissantes, offrant une stabilité supérieure sur de longues distances.

Étape 1 : préparation aux réglages
- Choix de l’emplacement : trouvez un espace extérieur spacieux et sécurisé.
- Mise en place de la cible : utilisez un modèle C50 à une hauteur des épaules, stabilisez la carabine avec un chevalet ou un sac de tir.
Étape 2 : réglage de la Carabine
- Réglage de la visée ouverte : alignez la hausse avec le guidon, effectuez plusieurs tirs et notez les impacts pour d’éventuels ajustements.
- Prise de visée : concentrez-vous sur le guidon en alignant votre ligne de visée sous le centre noir de la cible.
- Réglages :
- En Hauteur : ajustez la molette de la hausse si les impacts sont trop hauts ou trop bas.
- En Dérive : utilisez la molette pour corriger les impacts déviés à gauche ou à droite.
- En suivant ces étapes, vous pouvez régler votre carabine à plomb de manière autonome, améliorant ainsi la précision de vos tirs.
Comment nettoyer une carabine à plomb ?

L’entretien régulier de votre carabine à plomb est crucial pour garantir sa durabilité et sa performance. Cela comprend le nettoyage fréquent du canon pour éviter l’accumulation de saletés, un transport sécurisé dans un étui protecteur, et un stockage approprié dans un endroit sec et aéré pour prévenir l’oxydation. Des kits d’entretien spécifiques sont disponibles pour simplifier ce processus.
Comment régler une lunette de carabine à plomb ?
Optez pour une approche simple et efficace en suivant ces 4 étapes pour régler votre lunette de tir de carabine à plomb.
Découvrir nos lunettes de tir !

Tirs de Positionnement
Stabilisez votre carabine sur un support, effectuez les premiers tirs en alignant le réticule avec le centre d’une cible à 10-15 mètres. Maintenez la carabine immobile pour évaluer la précision des tirs groupés.
Réglage en Dérive
Ajustez la position du réticule horizontalement pour recentrer les tirs. Utilisez la tourelle sur le côté droit de la lunette, en tournant dans le sens des aiguilles d’une montre pour déplacer le curseur vers la gauche et inversement.
Réglage en Hauteur
Procédez de la même manière que pour la dérive, mais cette fois en ajustant la hauteur avec la tourelle supérieure. Vissez dans le sens anti-horaire pour remonter le curseur si le tir est en dessous de la cible, et dans le sens horaire pour le descendre s’il est au-dessus.
Tirs de Contrôle
Effectuez 3 ou 4 tirs pour vérifier le bon réglage de la lunette. Si nécessaire, ajustez à nouveau en suivant les étapes 2 et 3 jusqu’à obtenir une précision optimale.
En suivant ces étapes, vous serez en mesure de monter, ajuster et régler votre lunette de manière autonome, améliorant ainsi vos séances de tir de loisir.
Choisir, entretenir et optimiser une carabine à plomb demande une compréhension approfondie de ses caractéristiques et de son fonctionnement. En suivant les conseils de ce guide, vous aurez une meilleure connaissance pour profiter pleinement de votre expérience de tir à la carabine à plomb.
Comment améliorer le focus et la qualité de votre tir?

Voici une astuce de tir qui donne des résultats étonnants et que vous pouvez essayer dès votre prochaine chasse.
Avoir les yeux sur votre cible pendant toute la phase de tir est fondamental pour toucher et bien des tireurs ne le comprennent pas. Si vous hésitez au moment du tir, que vos canons semblent s’arrêter et reprendre ensuite leur mouvement vers la cible, c’est parce que vous avez quitté des yeux votre cible pour regarder le canon. C’est une faute technique majeure, qui cause l’échec du tir.
La raison de cet échec ? Elle est physiologique. Tout d’abord, il est évident vous ne pouvez pas toucher une cible que vous ne voyez pas clairement et distinctement. Ensuite, vous ne pouvez pas avoir une vision claire et distincte de deux choses à des distances différentes : vous ne pouvez pas voir clairement la cible ET les canons. C’est physiologiquement impossible!
Vérifiez le en tendant le pouce comme un auto-stoppeur, alignez votre pouce avec un objet plus lointain (4 ou 5 mètres de distance) : vous ne pouvez pas voir clairement votre pouce et l’objet en même temps. Si l’objet est net, le pouce est flou, et si le pouce est net, l’objet est flou. Si vos yeux quittent le gibier un seul instant pour regarder le canon et vérifier l’avance, vous ratez le tir.
Voici une astuce qui va vous permettre de régler ce problème si fréquent. Vous devez travailler votre focus sur la cible. Vous devez apprendre à avoir vos yeux « collés » au gibier et à ne jamais les enlever. Cela n’a rien à voir avec le fait d’avoir une bonne ou ne mauvaise vue (votre ophtalmologiste réglera ce problème avec des lunettes). Cela concerne votre capacité à avoir votre attention, votre concentration sur le gibier pendant toute la phase de tir.
L’astuce consiste à ne pas chercher à voir un lièvre, un faisan ou un perdreau, mais un détail de celui-ci. Lorsque le lièvre surgit devant vous et que vous épaulez, forcez-vous à voir ses oreilles. Cela va mécaniquement « scotcher » votre regard à la cible lors du tir. Avec un oiseau, cherchez à voir sa tête. Cherchez un DÉTAIL.
Aidez-vous de cette manière : listez les gibiers que vous chasserez lors de votre prochaine sortie. Cherchez des photos de ces animaux sur Google et imprimez-les. Entourez un détail de l’animal avec un feutre (comme les oreilles du lièvre). Regardez intensément le détail que vous venez d’entourer, pour imprégner votre cerveau.Lors de la chasse, en voyant le gibier, focalisez 100% de votre regard sur le détail du gibier. Vos yeux seront sur votre cible et n’en bougeront pas. Faites confiance à votre cerveau pour amener vos mains (et donc votre fusil) devant le gibier, naturellement. Appuyez. Touché !
Les tirs ratés surviennent quand on se concentre sur un arbre, un nuage, les canons au lieu de la cible. Ce qui est fantastique avec cette technique du détail c’est que votre focus est immédiatement sur la cible, qui semble encore plus nette, et aussi plus lente. Pour le reste, votre système nerveux central saura coordonner le signal visuel et le mouvement de vos mains. Vous le faites souvent, par exemple en conduisant une voiture : vos yeux sont sur la route mais vous savez exactement comment tourner le volant pour rester sur la route, sans regarder vos mains. C’est le même principe au tir. Les tireurs de ball-trap de classe mondiale s’entraînent à ne jamais dévier leur focus du plateau. Ils font confiance à leurs yeux et leur cerveau pour amener les canons devant la cible. C’est pour cela qu’ils sont meilleurs que les autres.
La prochaine fois que vous avez des difficultés à toucher un gibier, essayez cette technique du détail qui vous amènera un meilleur tir.
André Dubois
Améliorez votre épaulé !
Ce jour de chasse est passé et nous avons souhaité vous apportez quelques astuces pour vous entraîner chez vous à épauler avec votre arme et gagner en dextérité en attendant la prochaine sortie.
La pente de votre arme est l’élément le plus important de la conformité de votre fusil. Autrement dit : si la pente de votre crosse n’est pas parfaitement adaptée à votre morphologie, vos performances de tir ne peuvent pas être régulières. Quelques millimètres de pente en plus ou en moins, et vous allez tirer plusieurs dizaines de centimètres en dessous, ou au-dessus du gibier. Vous allez découvrir ici comment effectuer le diagnostic de la pente de votre fusil, très facilement, en évitant un piège dans lequel tombent bien des chasseurs et bien des tireurs.
Chez vous, prenez votre arme, et vérifiez deux fois par sécurité qu’elle n’est pas chargée. Assurez vous que personne n’est autour de vous, en particulier les enfants, et que l’espace de la pièce est dégagé. Fermez les deux yeux. Épaulez votre fusil lentement, et assurez vous de bien faire pression dans le creux de votre épaule et contre votre joue. Vos yeux sont toujours fermés, et vous êtes maintenant en position de tir. Ouvrez l’œil droit si vous êtes droitier, le gauche si vous êtes gaucher : votre regard doit parfaitement raser la bande du fusil.

Il est nécessaire de faire l’épaulé avec les yeux fermés. En effet, nous avons tous une tendance à « vouloir » que la pente soit la bonne. Par conséquent, la tentation est grande de compenser une pente non adaptée en « trichant », en compensant une pente incorrecte avec un changement dans la position de la tête. Ce qui vous garantit un tir imprécis. En fermant les yeux lors de ce test, vous êtes en mesure de vérifier tout de suite si la pente est correcte. Si vous êtes trop en dessus ou trop en dessous de la bande des canons, parlez-en à votre armurier pour modifier votre crosse.
Je vous conseille fortement de faire un test de ciblage de la gerbe avant ET après chaque modification sur l’arme, afin de valider que les modifications sont efficaces. Une modification de busc ou la mise en place d’une plaque de couche réglable peut vous aider à résoudre ce problème à peu de frais. Par exemple, un chasseur de grande taille pourra, avec une plaque de couche réglable, relever le fusil par rapport à son épaule, redresser sa tête et avoir le regard rasant la bande.
Une fois que votre pente de fusil est la bonne, il vous reste à travailler votre épaulé pour devenir un meilleur tireur.
Pratiquer correctement son épaulé 20 minutes par jour pendant 8 semaines donne des résultats spectaculaires, je le constate à chaque fois au ball-trap. Il existe plusieurs exercices, en voilà un qui est très efficace.
Collez un morceau de scotch noir ou une gommette sur un grand miroir devant vous. Prenez votre fusil, vérifiez qu’il est déchargé et que personne n’est autour de vous. Fixez la gommette avec vos deux yeux ouverts, ne la quittez jamais des yeux.
Épaulez lentement votre fusil. Regardez la gommette, pas les canons (c’est le point essentiel du tir au fusil de chasse). Vérifiez dans le miroir que votre nez ne bouge pas. C’est le fusil qui monte à la joue, et non la joue qui descend au fusil..
Si votre mouvement est correct et que la pente du fusil est adaptée à votre morphologie, les mires du fusil et la gommette doivent être alignées, et votre regard doit raser la bande du fusil. Ce mouvement est essentiel pour la réussite de votre tir. Comprenez une chose : la qualité de l’épaulé détermine la qualité du tir. Vous ne tirerez jamais mieux que la qualité de votre épaulé.
Mauvais épaulé, mauvais tir. Un fusil conforme et un bon mouvement vous permettent de ne pas quitter le gibier des yeux. Si vous essayez de regarder vos canons pour viser ou mesurer l’avance, votre mouvement s’arrête et vous tirez derrière. Répétez ce mouvement chaque jour pendant 20 minutes, durant 8 semaines. Vous allez constater une meilleure coordination entre le gibier, votre regard, et vos mains.
André Dubois .
Comment bien préparer l’examen du permis de chasse ?
PAR ANNABEL TONNOIR 22 OCT 2023 MIS À JOUR LE 22 OCTOBRE 2023

En France, la pratique de la chasse est soumise à l’obtention d’un précieux sésame : le permis de chasse.
Ce document officiel est délivré par l’Office Français de la Biodiversité (OFB) à la suite d’un examen composé d’une partie théorique et d’une partie pratique. Il atteste de la capacité du futur chasseur à pratiquer cette activité en toute sécurité, dans le respect de la réglementation et des lois en vigueur. Pour bien vous préparer, découvrez nos conseils.
Connaître la réglementation
La chasse est une activité très codifiée. Cela permet d’assurer la sécurité des chasseurs, la protection de la faune et de préserver l’équilibre des écosystèmes. Il est donc très important de bien connaître les normes relatives à la chasse. Ces dernières évoluent et varient d’un endroit à un autre. C’est pourquoi vous renseigner sur les exigences légales de votre région est essentiel. Pour cela, vous pouvez consulter le site web de votre organisme de chasse.
Suivre une formation de chasseur
Avant de passer l’examen, vous devez obligatoirement justifier d’une formation de chasseur. De manière générale, une formation se déroule sur plusieurs jours et comprend une partie théorique et une partie pratique. Pour y participer, sachez que plusieurs sessions sont organisées chaque année. Pour connaître les dates, il vous suffit de prendre contact avec la fédération de chasse de votre département.
Lors de ces formations, on vous délivre un enseignement sur les différents types de gibier, les équipements, ainsi que sur les lois et réglementations. Vous apprendrez également à manier votre arme en toute sécurité. Il s’agit donc d’un excellent moyen de vous entraîner pour réussir votre examen final.
Étudier le manuel de chasse
L’aspect théorique de l’examen se compose d’une série de 10 questions. Parmi elles se trouve une question éliminatoire portant sur la sécurité. Afin de répondre correctement à ces interrogations, pensez à bien étudier le manuel de chasse. Il vous sera d’une grande aide pour apprendre les différentes espèces de gibiers, les techniques de chasses, les règles de sécurité, les zones de chasses, et bien plus encore ! Vous pouvez vous procurer ce manuel, soit auprès de votre organisme de chasse, soit sur Internet.
Participer à des ateliers de tirs
Pour maximiser vos chances de réussite, nous vous conseillons de participer à des ateliers de tir. Cela vous permettra de vous familiariser avec les différents équipements de chasse et de comprendre leur fonctionnement. En effet, pendant ces ateliers, vous avez l’opportunité d’apprendre à manipuler, charger, décharger et entretenir une arme et ce, en toute sécurité. On vous offre également la possibilité d’améliorer vos compétences de tir lors de sessions simulant des conditions de chasse.
Réviser régulièrement
L’examen du permis de chasse n’est pas à prendre à la légère.
Il est crucial de réviser régulièrement afin de maîtriser chaque partie de l’examen. Pour la théorie, sachez que la Fédération Nationale des Chasseurs et l’Office Français de la Biodiversité mettent à disposition un service en ligne pour vous aider à vous entraîner. N’apprenez pas à la dernière minute, établissez un planning de révision. Cela vous permettra de mieux gérer votre temps et d’appréhender sereinement les questions qui vous seront posées. La maîtrise des règles et des bonnes pratiques fera de vous un chasseur compétent et responsable.
En clair, bien se préparer à l’examen du permis de chasse est crucial pour devenir un chasseur respectueux des règles.
Une fois le permis obtenu, n’oubliez pas que la sécurité et le respect de l’environnement sont le ciment de toute chasse responsable.
Bonne chance pour votre préparation !
Pour en savoir plus sur le coût du permis de chasse, nous vous conseillons de consulter notre article dédié au sujet.
&-Non, il n’est pas nécessaire de toucher sa cible à l’examen pour avoir son permis de chasser

- Par Nicolas Liégeois–-chassepassion
C’est un argument que l’on entend régulièrement dans la bouche des anti-chasse qui ne comprennent décidément pas l’objectif de l’examen du permis de chasse. Comment peut-on avoir son permis si on ne peut pas toucher sa cible? Comme si il était obligatoire de prélever un animal à chaque coup de fusil… La dernière en date nous viens de chez Vakita qui a envoyé en caméra caché l’un de ses journaliste, ambiance!
Pas besoin de toucher sa cible pour pouvoir valider l’examen du permis de chasse.
Stupeur et tremblements dans la rédaction de Vakita, le média dont Hugo Clément est si fier, il n’est pas nécessaire de toucher sa cible lors de l’examen du permis de chasse pour l’obtenir!
Si au premier abord cette information fera réagir comme toujours les anti-chasse radicaux, ceux qui ont un peu de jugeote vont rapidement comprendre pourquoi s’ils s’intéressent au vraies raisons de cette démarche.
Pourquoi toucher sa cible n’est pas obligatoire au permis de chasser?
Tout simplement parce que, comme dans une grande partie de la formation théorique, la formation du permis de chasser se focalise sur la sécurité à la chasse. L’objectif est de s’assurer qu’on ne donne pas le permis à un Lucky Luke des temps modernes qui va tirer à tout va.
Les examinateurs envoient donc des plateaux d’argiles de différentes couleurs pour forcer tout d’abord le chasseur a bien identifier sur quoi il tire puis vont le mettre face à différents scénarios.
Une silhouette qui sort de derrière un buisson, une voiture dans l’angle de tir, un bâtiment, un chemin, et bien d’autres obstacles encore qui dépendront du centre ou le permis est passé.
Si le tir est dangereux et que le candidat ne relève ne serait-ce que de quelques centimètres son arme, c’est recalé.Le saviez-vous ? Un chien blesse un chasseur
Dans certains stands permettant le passage de la formation pratique, il arrive même que les cartouches fournies ne soient que des demi-charges ou des cartouches à blanc, c’est pour vous dire si le résultat on s’en fiche.
L’objectif est toujours de vérifier ou le candidat va tirer et dans quelles conditions. Qu’il soit bon chasseur ou non vis à vis du gibier, tout le monde s’en fiche, le principal étant qu’il ne réalise aucun tir dangereux lors de sa carrière.
Des questions trop simples.
Dans son intervention, Hugo Clément revient sur des questions jugées trop simples par sa rédaction lors de l’examen théorique. Sortie de son contexte, il est certain que d’entendre un formateur dire « c’est des questions bateau », ça peut interroger.
Le plus simple pour faire comprendre de quelles questions parlent les examinateurs pour certaines de ces questions est encore de faire le parallèle avec une autre discipline nécessitant une formation :
En effet, même au code de la route, ces questions existent alors qu’elles paraissent évidentes, vous voyez ou je veux en venir?
Pour terminer, n’oublions pas que le passage de l’examen du permis de chasser est confié à l’Office Français de la Biodiversité depuis 2020 et ce n’est pas la première fois que la FNC demande plus de moyens en ce qui concerne le permis de chasser en France… Merci Hugo de remettre en lumière le manque de moyens accordé par l’État aux chasseurs qui aimeraient bien qu’il y ait plus d’examinateurs pour d’une part limiter les délais de passage de l’examen, mais aussi pour consacrer plus de temps au candidats qui ne sont, encore une fois, pas évalué sur la performance mais sur la sécurité.
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